"Tisseuse" de Léna Canaud, aux éditions Ankama
Update: 2025-09-24
Description
Si vous aviez une seule chose que vous aimeriez changer et réparer dans votre vie, que serait-elle ? Pour son premier roman graphique Léna Canaud nous plonge dans un univers fantastique, entre conte de fées et récit initiatique.
Dans "Tisseuse", Léna Canaud imagine un monde dans lequel une gardienne reçoit les vœux de personnes souhaitant réparer quelque chose dans leur existence. Après avoir vérifié la sincérité et la moralité de chaque demande, elle transmet ces souhaits via un puits mystérieux. De l'autre côté de ce passage, se trouve un monde parallèle, peuplé de doubles de l'autre monde, à la différence près que ces doubles ont 7 ans de moins. Les lettres sont réceptionnées par des "Tisseuses", qui orientent subtilement la vie des habitants de ce monde parallèle.Ainsi, formuler un vœu pour soi-même revient à l'adresser à sa version plus jeune, dans l'espoir d'éviter un malheur ou de modifier le cours des événements. Cette mécanique narrative permet d'explorer les thèmes du regret, de la seconde chance et de l'acceptation du passé.
"Tisseuse", c'est l'aboutissement d'une longue réflexion créative pour Léna Canaud, qui a mis près de 10 ans pour concevoir sa bande dessinée. Cette maturation prolongée se ressent dans la richesse de l'univers créé et la profondeur des questionnements abordés. L'autrice a d'abord conçu son histoire comme un roman avant de "se doter des outils du dessin pour en faire ce roman graphique".
Cette évolution du projet vers la bande dessinée s'avère particulièrement judicieuse. Le medium graphique permet à Léna Canaud de développer un système visuel sophistiqué pour distinguer les deux mondes parallèles. Chaque univers possède sa propre palette chromatique : bleu pour le monde présent, ocre pour l'autre réalité. Cette astuce narrative évite toute confusion au lecteur et enrichit l'expérience de lecture par une dimension esthétique forte.
Les personnages sont stylisés avec soin, et l'ensemble des choix artistiques contribue à créer une atmosphère particulière, entre conte de fées et récit initiatique. Cette approche visuelle soutient parfaitement la narration fantastique et permet d'aborder des thèmes profonds avec une apparente simplicité. "C'est une histoire qui peut concerner tous les âges", note Thierry Bellefroid, soulignant l'universalité du propos malgré l'habillage fantastique.
L'œuvre trouve sa place dans le catalogue d'Ankama, éditeur nordiste qui fête ses vingt ans d'existence. Spécialisé initialement dans le jeu vidéo, cet éditeur s'est imposé comme une référence de la nouvelle génération dans le domaine de la bande dessinée. "Tisseuse" s'inscrit parfaitement dans cette ligne éditoriale innovante, proposant un conte moderne qui interroge nos rapports au temps, au regret et à la réparation de nos existences.
Dans "Tisseuse", Léna Canaud imagine un monde dans lequel une gardienne reçoit les vœux de personnes souhaitant réparer quelque chose dans leur existence. Après avoir vérifié la sincérité et la moralité de chaque demande, elle transmet ces souhaits via un puits mystérieux. De l'autre côté de ce passage, se trouve un monde parallèle, peuplé de doubles de l'autre monde, à la différence près que ces doubles ont 7 ans de moins. Les lettres sont réceptionnées par des "Tisseuses", qui orientent subtilement la vie des habitants de ce monde parallèle.Ainsi, formuler un vœu pour soi-même revient à l'adresser à sa version plus jeune, dans l'espoir d'éviter un malheur ou de modifier le cours des événements. Cette mécanique narrative permet d'explorer les thèmes du regret, de la seconde chance et de l'acceptation du passé.
"Tisseuse", c'est l'aboutissement d'une longue réflexion créative pour Léna Canaud, qui a mis près de 10 ans pour concevoir sa bande dessinée. Cette maturation prolongée se ressent dans la richesse de l'univers créé et la profondeur des questionnements abordés. L'autrice a d'abord conçu son histoire comme un roman avant de "se doter des outils du dessin pour en faire ce roman graphique".
Cette évolution du projet vers la bande dessinée s'avère particulièrement judicieuse. Le medium graphique permet à Léna Canaud de développer un système visuel sophistiqué pour distinguer les deux mondes parallèles. Chaque univers possède sa propre palette chromatique : bleu pour le monde présent, ocre pour l'autre réalité. Cette astuce narrative évite toute confusion au lecteur et enrichit l'expérience de lecture par une dimension esthétique forte.
Les personnages sont stylisés avec soin, et l'ensemble des choix artistiques contribue à créer une atmosphère particulière, entre conte de fées et récit initiatique. Cette approche visuelle soutient parfaitement la narration fantastique et permet d'aborder des thèmes profonds avec une apparente simplicité. "C'est une histoire qui peut concerner tous les âges", note Thierry Bellefroid, soulignant l'universalité du propos malgré l'habillage fantastique.
L'œuvre trouve sa place dans le catalogue d'Ankama, éditeur nordiste qui fête ses vingt ans d'existence. Spécialisé initialement dans le jeu vidéo, cet éditeur s'est imposé comme une référence de la nouvelle génération dans le domaine de la bande dessinée. "Tisseuse" s'inscrit parfaitement dans cette ligne éditoriale innovante, proposant un conte moderne qui interroge nos rapports au temps, au regret et à la réparation de nos existences.
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